Elizabeth Shively est représentante des ventes pour Elasto Proxy au siège social de la compagnie à Boisbriand, Québec, Canada. Originaire de Raymond, dans le Maine, aux États-Unis, elle a grandi dans une petite ville au bord du lac Sebago avant de s’en aller vers le sud pour obtenir un diplôme d’ingénieur en quatre ans à la North Carolina State University. Certains étudiants rentrent chez eux après avoir obtenu leur diplôme, tandis que d’autres vont dans des lieux familiers. Pour Elizabeth Shively, la vie après l’obtention de son diplôme signifiait choisir un chemin différent, plus nordique en fait.
Durant son séjour à l’université Elizabeth Shively a en effet rencontré son futur mari, un citoyen canadien vivant au Québec, où le français est la langue officielle. Quand elle a déménagé au Canada, elle ne pouvait initialement ni travailler ni aller à l’école pendant le traitement de ses documents d’immigration. Au cours de ces huit mois d’attente elle s’est donc immergée dans des conversations élémentaires avec des ami(e)s qui ne parlaient que le français avec elle. Elizabeth avait déjà suivi quelques cours de français à l’université bien entendu, ce qui lui avait donné une bonne base en grammaire.
Quand finalement elle a obtenu le droit de travailler au Québec Elizabeth Shively a trouvé d’abord un emploi dans un magasin de sport pour améliorer ses compétences linguistiques en français. Puis, elle a commencé à chercher des postes d’ingénieur. Lorsqu’elle a vu un jour, sur LinkedIn, une annonce d’Elasto Proxy, elle a utilisé son profil sur LinkedIn pour postuler. Elle s’intéressait aux atouts de la compagnie d’autant plus qu’Elasto Proxy est spécialisée dans la fabrication sur mesure plutôt que dans la vente par catalogue. Au cours de son entrevue, elle est « tombée amoureuse » de la compagnie en raison de la motivation, du travail d’équipe et de l’orientation envers le client qui existent chez Elasto Proxy.
« En tant que représentante des ventes je dois avoir confiance et aimer ce que je vends », explique Elizabeth Shively. « Les gens ici sont vraiment passionnés par les produits et leur qualité. C’est le genre de choses que j’aime bien ! » Aujourd’hui, presque deux ans après avoir rejoint Elasto Proxy, elle travaille sur un territoire de vente qui comprend le Québec, certaines parties de l’Outaouais et le nord-est des États-Unis. La plupart de ses clients parlent anglais, mais pas moins de 40% parlent français ! Lorsqu’elle est au bureau de Boisbriand avec ses collègues, environ 40% des conversations se font donc en français aussi.
Le français et l’ingénierie
Maîtriser une nouvelle langue est tout un défi, mais l’obtention d’un diplôme d’ingénieur de quatre ans l’est également ! Grâce à son éducation, Elizabeth Shively peut toutefois comprendre comment les ingénieurs résolvent des problèmes et prennent des décisions. « Ils veulent comprendre comment tout fonctionne », explique-t-elle. Ce processus consiste en partie à répondre à des questions sur l’impact du choix d’un matériau de joint sur la conception globale d’un produit. Deux types de caoutchouc différents peuvent fonctionner tous les deux, mais il faut donc trouver un équilibre entre prix et performance.
La plupart des ingénieurs avec lesquels Elizabeth Shively parle sont habitués à travailler avec du métal. Ils savent qu’ils ne peuvent pas simplement remplacer l’acier inoxydable par de l’aluminium, mais il est parfois possible de remplacer un caoutchouc plus coûteux par un composé moins coûteux. Les ingénieurs qui travaillent avec des pièces métalliques peuvent ne pas savoir que les tolérances ou résistances des pièces en caoutchouc sont également différentes. Elizabeth Shively a aussi beaucoup appris. « Ce n’est pas toujours noir et blanc comme dans l’ingénierie », dit-elle. « Vous devez apprendre le côté communication des choses. »
Parfois, communiquer avec des clients potentiels peut impliquer d’être pris comme un « punching bag – sac de boxe » en quelque sorte, même lorsque la frustration d’un ingénieur provient d’une pièce ou d’un produit fabriqué par une autre personne. « Nous recherchons des solutions aux problèmes », explique-t-elle. Elasto Proxy prend donc le temps de bien comprendre les problèmes. Elizabeth Shively a aussi appris qu’il existe différents types de « non » dans les situations de vente. « Découvrez pourquoi le « non » est un « non » et s’il existe une meilleure solution », conseille-t-elle.
Tout en perfectionnant ses compétences en vente, Elizabeth Shively cherche à développer l’activité commerciale d’Elasto Proxy dans le nord-est des États-Unis. Une partie de sa stratégie consiste à participer à des salons professionnels, y compris des événements pour l’industrie des dispositifs médicaux. Elasto Proxy est particulièrement forte dans les domaines de l’équipement mobile et de la défense. Elle est donc également intéressée par les possibilités qui s’offrent à elle. Elle passe environ une journée sur la route chaque semaine, y compris les visites aux clients, et elle aime partager ce qu’elle a appris sur les entreprises avec ses collègues.
Elizabeth Shively et la Journée internationale de la femme
En fin de compte, Elizabeth Shively est bien plus qu’une simple représentante des ventes. Elle joue vraiment un rôle important dans la culture d’entreprise d’Elasto Proxy, comme en témoigne son leadership dans la célébration de la Journée internationale de la femme. « J’ai eu la chance incroyable d’avoir connu tant de femmes fortes et belles dans ma vie », a-t-elle récemment déclaré dans un article publié sur les réseaux sociaux célébrant cet événement du 8 mars. « J’espère être un jour un encouragement pour d’autres femmes à poursuivre leurs rêves, peu importe si d’autres les comprennent ou non ».